C’est à Harlem, dans les années 20, qu’apparaît pour la première fois le lindy hop, et plus particulièrement, au sein de la communauté noire-américaine, importante dans ce quartier de New-York. A cette époque, plusieurs salles de bal accueillent de nombreux artistes (Duke Ellington, Count Basie, Fats Waller, etc…) faisant les grandes heures du jazz et du swing. Parmi ces salles figurent le Cotton Club, l’Apollo Theater ou encore, et surtout, le Savoy Ballroom. On y pratique plusieurs danses, le charleston, le two-step ou d’autres aux origines africaines comme le breakaway. Et c’est au fil des années, des mélanges de ces différents styles et des improvisations que naît le lindy hop. Le nom, quant à lui, viendra un peu plus tard, lorsqu’un journaliste interviewe l’un des danseurs du Savoy (George « Shorty » Snowden) et lui demande ce qu’il danse. N’ayant pas de nom à donner, il se tourne et aperçoit les journaux dont les titres faisaient référence à l’exploit du moment : Charles Lindbergh, « Lindy », venait de traverser l’Atlantique en avion et d’effectuer « le big hop ».
     De cette danse naîtra de nombreuses autres telles que le shag, le balboa, le jazz roots mais aussi le be-bop, le jive, le boogie woogie et bien évidemment le rock.